Vous le savez, au Petit Grain, on parle tout le temps de Terroir. Que ce soit pour le vin, le thé ou le café, c’est une notion fondamentale. Elle est la richesse et la diversité des produits. Le terroir d’un café comprend trois éléments importants :
-La nature du sol. Notre Guatemala, par exemple, pousse sur les sols calcaires du Huehuetenango.
-Le climat. Le Mexique Santa-Fé pousse dans la région de Motozintla au climat tempéré (18°c en hiver et 27°c en été) tandis que notre Pérou évolue à Quillabamba, dans la région de Cusco au climat subtropical, donc chaud et humide.
-L’altitude. Elle influe sur le temps de maturation de la cerise qui peut varier entre huit et onze mois. Plus on monte en altitude et plus on gagne de complexité aromatique, avec une augmentation de l’acidité et de la densité. Au-delà de 1200 mètres les cafés entrent dans les classifications SHB ou SHG qui sont réservées aux cafés dits sans défaut. Ils possèdent de la sucrosité, de la rondeur, de la douceur et une très large palette aromatique avec du chocolat, du fruit sec, de l’agrume. Dans cette catégorie nous torréfions le Honduras, le Costa-Rica, le Mexique, l’Inde, le Pérou et le Bob O’link du Brésil.
Au-delà de 1500 mètres les cafés deviennent vraiment très exceptionnels et gagnent encore en complexité avec des notes de fruits rouges, de fruits exotiques, de fleurs, d’épices. Dans cette catégorie nous torréfions le Colombie Supremo et le Guatemala du Huehuetenango.
Il faut savoir qu’à partir de 1200 mètres il ne reste que 10% de la production mondiale… Alors vous dire que nos cafés restent des produits d’exception n’est pas vraiment exagéré !